Matthieu Grospiron a débuté sa formation artistique par un DEUG en histoire de l'art, puis a poursuivi ses études en illustration à l'école Emile Cohl. Sa carrière l'a ensuite mené vers l'image de synthèse, domaine dans lequel il a évolué pendant plus de vingt-cinq ans. Son parcours professionnel l'a conduit à travers le monde, d'abord à Paris, puis en Corée du Sud, au Vietnam, en Inde, et finalement dans les prestigieux studios de la côte ouest américaine où il a participé à l'éclairage de productions emblématiques telles que Shrek et Star Wars pendant une douzaine d'années.
Depuis son séjour vietnamien entre 1994 et 1996, période durant laquelle il a commencé à photographier, Matthieu n'a cessé de documenter son quotidien à travers l'objectif. Installé dans le sud de la France depuis une dizaine d'années, il partage désormais son expertise en transmettant ses expériences aux étudiants de plusieurs écoles d'animation de la région.
Matthieu puise son inspiration dans l'instant présent, se nourrissant particulièrement du moment, de la composition et de la lumière qui l'entourent. Son approche artistique repose essentiellement sur la création d'œuvres digitales, développées à partir d'images qu'il retravaille et manipule numériquement. Cette pratique de la manipulation digitale intervient lorsque la pièce le nécessite, permettant à l'artiste de créer un mélange subtil entre réel et fiction.
Son travail photographique, pratiqué depuis 1994, constitue le socle de sa démarche créative. Il explore les thèmes urbains et naturels, capturant la beauté éphémère et le caractère poétique de la vie quotidienne. Ses techniques englobent le digital, la photographie et l'art génératif, témoignant de sa polyvalence et de sa capacité d'adaptation aux nouveaux outils technologiques.
Le travail de Matthieu Grospiron a été présenté dans plusieurs expositions remarquables. En 2019, il a participé au Festival Européen de Photographies de Nu avec le collectif Photoxyde à Arles, ainsi qu'aux Trans photographiques autour de la thématique de la rue à Lille. L'année 2018 l'a vu exposer lors des Voies off à La place des Photographes à Arles et aux Trans photographiques avec pour thématique le paysage à Lille.
Son rayonnement international s'est concrétisé entre janvier et février 2011 par une exposition à la Cloud Nine Gallery de Los Angeles. Plus tôt dans son parcours, entre décembre 2007 et février 2008, il avait participé à une exposition collective à la galerie de l'atelier 254 à Oberkampf, à Paris, marquant ses premiers pas dans le monde de l'art contemporain.
