Cyrielle Bisson - 12 Septembre 2019
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« Je n’y comprends rien », « c’est trop cher », ou encore « à quoi ça sert ? » … Nous avons tous déjà entendu ces phrases toutes faites. Aujourd’hui, The Art Cycle déconstruit quatre idées reçues sur l’art et vous prouve que la culture arty fait du bien.
• • • "Je ne comprends pas l'art parce que je n'y connais rien"
« Comprendre l’art sans avoir fait histoire de l’art ! »
On pourrait croire que s’intéresser à l’art nécessite des connaissances très pointues, pourtant c’est loin d’être le cas. Contrairement à des savoirs qui nécessitent à la fois pratique et persévérance, comme la philosophie ou les mathématiques ; l’art quant à lui fait appel à l’interprétation et à la subjectivité de chacun.
Lorsqu’elle recourt à notre sensibilité et stimule notre mémoire, l’œuvre mobilise notre inconscient et provoque nos réactions, d’où l’intérêt de ne pas délivrer de message officiel. Certains artistes se détachent même de toute interprétation possible, comme c’est le cas pour l’énigmatique René Magritte. De manière à ne pas orienter l’avis de son public, le peintre surréaliste opère un décalage entre le vu et le dit, comme c’est le cas dans le titre de ses œuvres. Ce décalage conduit à une perte de repères qui entraîne le spectateur à se raccrocher à son propre jugement et non les indices laissés par le peintre.
Ainsi, il n’est pas question de connaître un artiste, mais de laisser sa sensibilité interpréter ses œuvres.
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• • • "Tu trouves ca beau toi ?"
« L’art n’est pas simplement beau ! »
Tout d’abord, l’art n’a pas toujours vocation à être apprécié. La beauté étant une notion par définition relative et subjective nous sommes tous donc à même d’interpréter l’art différemment, et heureusement.
Le fait que nous ne soyons pas tous d’accord sur une œuvre n’est pas une fatalité, au contraire nos divergences soulignent la diversité et les infinies possibilités offertes par l’art. Ces nombreux genres se déclinent jusqu’à ce que chacun y trouve son compte. Au-delà de la dimension esthétique, l’art est capable d’engendrer de véritables bénéfices, tant pour les artistes que pour les amateurs d’art. D’un point de vue psychique, créer ou « apprécier de l’art » libère en effet des endorphines et procure un sentiment de satisfaction et de bien-être. Réputée pour ses bénéfices, la catharsis artistique est largement utilisée dans les milieux hospitaliers et psychiatriques afin de soigner en douceur et par les couleurs.
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• • • "L'art c'est beaucoup trop cher"
« La culture n’a pas de prix ! »
Selon un sondage Ifop, une des attentes primordiales des français au musée est la gratuité de l’entrée. De nos jours de nombreuses permanentes sont gratuites, ou relèvent de prix défiant toute concurrence. Conformément à la politique des Musées de Paris, le Grand Palais, le Louvre ou encore le Musée d’Orsay possèdent des collections en entrée libre ou bien réduite. Ces initiatives rénovent l’image de la politique muséale et encouragent chacun à s’accorder une petite dose de culture quand bon lui semble.
Aller au musée est une chose, qu’en est-il de s’offrir une œuvre directement ? Bien évidemment si vous avez en tête d’acheter un Picasso ou la dernière œuvre de Van Gogh, il vous faudra débourser beaucoup. Cependant de nombreux artistes pratiquent des prix abordables, ou encore proposent leurs œuvres à la location sur des galeries en ligne comme The Art Cycle. En apportant un vent de nouveauté sur le marché de l’art, The Art Cycle s’adapte aux moyens de chacun grâce au principe de location d’œuvres qui permet de varier selon ses envies. Certes la culture a un prix, mais un prix doux, ce qui fait toujours plaisir.
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• • • "L'ART C'EST POUR LES VIEUX"
« L’art fait partie de notre culture et attire de plus en plus de jeunes ! »
Depuis quelques années, le monde de l’art touche et attire une population de plus en plus jeune. Évènements éphémères, soirées arty, concepts stores… l’art est devenu un véritable canal d’expression partagé pour les 18-35 ans. Les réseaux sociaux participent à cette extension, en particulier grâce au principe du partage en temps réel.
Une œuvre appréciée se retrouve sur les feed de centaines de personnes, ce qui participe à la faire connaître de tous. Les réseaux sociaux sont également un bon moyen d’être au courant d’évènements diverses et variés, et de mobiliser un public très divers.
En définitive même si les clichés ont la peau dure, notre époque nous prouve que l’art rassemble aussi bien qu’il engendre des débats et des controverses. Comme un électron libre l’art a pour particularité son impossibilité à se définir tout en épousant les mœurs et les siècles qu’il traverse.
« À chaque siècle son art, à l’art sa liberté. » Gustav Klimt
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